1. Prélèvements
Nous avons besoin de connaitre précisément le niveau d’humidité à cœur du mur pour plusieurs raisons :
– Au-delà d’un certain niveau d’humidité, il y a un risque que plusieurs phénomènes se combinent (infiltration, rejaillissement, fuite, etc…).
– Il nous faut une valeur « saine » dite de référence prélevée en hauteur au-delà de 2m. Cette valeur nous permet de connaitre l’humidité « normale » du mur hors phénomènes d’humidification.
– Ces valeurs mesurées serviront de comparatif lors du contrôle de l’assèchement que nous réalisons 1 an après la mise en place du procédé Mur-Tronic.
Afin de réaliser ces mesures, le technicien va devoir effectuer des prélèvements (percements d’environ 12 mm) indispensables à l’analyse des phénomènes, il est impératif de définir avec vous les endroits où peuvent être réalisés ces prélèvements.
A savoir : la quantité maximale d’eau que peut contenir un mur contaminé par des remontées capillaires est de 9% s’il s’agit d’un mur hors sol ou de 14% s’il s’agit d’un mur enterré.
2. Sels minéraux
Nous allons identifier la présence de sels minéraux :
Nous prélevons un échantillon de mur que nous diluons dans de l’eau distillée. Une bandelette révélatrice est plongée dans ce mélange. Celle-ci changera de couleur en présence de nitrates ou de sulfates.
S’il y a des nitrates et/ou des sulfates, cela nous indique que l’humidité présente provient du sous-sol. L’eau de pluie étant déminéralisée, elle ne contient pas de sels (Nitrates et Sulfates).
Cela nous permet de faire la différence entre une infiltration et une remontée capillaire.
3. Mesure d’humidité
La mesure de l’humidité présente dans les matériaux de constructions, par la méthode à la BOMBE A CARBURE :
Elle Permet de déterminer le pourcentage exact d’eau présente dans l’échantillon analysé.
C’est une mesure par réaction chimique entre le carbure de calcium et l’eau contenue dans un échantillon prélevé.
Il s’agit d’une méthode simple et très précise, conseillée pour les chantiers difficiles et les suivis de l’évolution de l’assèchement du mur.
5. Charge électrique
Mesurer la charge électrique du mur :
Cette charge électrique que nous visualisons à la base du mur est la conséquence des mouvements d’eau sous le bâtiment qui perturbent le champ magnétique naturel.
Cette charge électrique modifie les caractéristiques physiques de l’eau qui a alors la capacité de remonter dans les parois du bâtiment.
6. Champ magnétique
Mesurer la perturbation du champ magnétique :
Le géomagnétomètre mesure la composante verticale du champ magnétique.
En se déplaçant dans le bâtiment, nous mesurons les variations (perturbations) du champ magnétique.
Ces perturbations sont essentiellement dues à la présence de mouvements d’eau sous le bâtiment.
7. Analyse et rapport
À la fin du diagnostic, le technicien analyse les résultats et réalise un rapport complet sur l’origine du taux d’humidité mesuré.
Les différentes mesures permettent de déterminer avec certitude, si l’humidité rencontrée est à l’origine de remontées capillaires.
Mais le technicien analyse également les autres sources d’humidité potentielles (infiltration, résurgence, effet de mèche, …) afin de pouvoir vous conseiller sur une démarche globale d’assèchement.
Si la présence de remontées capillaires est avérée, le technicien fait parvenir son rapport au bureau d’étude qui conçoit la solution Mur-Tronic adaptée à votre projet. Le technicien peut alors établir son chiffrage et vous transmettre son rapport.