L’infiltration est de l’eau libre présente sous terre qui traverse un mur enterré par ses discontinuités (fissures par exemple).
En présence d’eau libre, il faut capter cette eau pour la canaliser. La meilleure option lorsqu’elle est possible est un drain extérieur et une protection mécanique des soubassements si le drain est réalisé contre le soubassement. Pour éviter toute décompression du sol proche des soubassements pouvant être dramatique sur du bâti ancien, il est recommandé d’éloigner le drain de 2 mètres du soubassement.
Lorsque l’accès extérieur est impossible, la société Uretek a développé une technique brevetée Water Barrier pour injecter alternativement une résine expansive et un gel d’encapsulation, dans le sol, à travers le mur, afin d’empêcher l’eau d’entrer en contact physique avec le soubassement et d’éviter les infiltrations.
Reste ensuite la solution de nos anciens qui consistait à réaliser une rigole pentue en périphérie de la cave afin de collecter ces eaux d’infiltration et de les diriger vers un regard sans fond ou une pompe de relevage.
La réalisation d’un cuvelage (enduit étanche face intérieure du mur enterré) va permettre d’empêcher l’eau libre de sortir du mur. Le mur reste fortement humide avec une teneur en eau supérieure à 20 % en masse. On traite ici les effets et non les causes. La présence d’humidité dans une paroi enterrée donnant sur un volume à usage de cave n’est pas un problème en soi, mais l’action de blocage de cette eau liquide et sous forme de vapeur va renforcer le phénomène de remontées capillaires qui risque d’atteindre l’étage supérieur et créer des dégradations dans le volume habitable ou sur les façades hors- sol.