Humidité et rénovation énergétique.
Le 25 janvier dernier, ERAC, bureau d’étude thermique spécialisé en rénovation énergétique, organisait une soirée technique sur le thème de la massification de la rénovation énergétique des maisons individuelles.
ERAC a donc présenté, à un panel de professionnels (Architectes, fournisseurs, agents immobiliers etc..), les aspects réglementaires de la rénovation énergétique en détaillant les nouvelles exigences en termes de performances.
Il faut impérativement intégrer la problématique humidité dans le cadre d’un projet de rénovation énergétique car les équilibres sont perturbés, les températures des parois sont modifiées, refroidies dans le cas d’une isolation par l’intérieure (ITI), ces rénovations peuvent aboutir à des sinistres, des moisissures voir le pourrissement des nez de poutre ou de charpente si elles ne sont pas encadrées par des professionnels.
Un diagnostic initial permet de faire le point sur les taux d’humidité présent, l’origine de cette humidité, le comportement des parois vis à vis des problématiques de migration de vapeur d’eau. La rénovation énergétique n’est pas à l’origine du phénomène de remontées capillaires mais peut en aggraver les conséquences, l’étendue et entamer la durabilité des travaux. Dans le cas d’une isolation par des matériaux bio sourcés par exemple, les notions de condensation, continuité capillaire, remontées capillaires, migration de vapeur d’eau, étanchéité à l’air doivent être appréhendées très en amont du projet pour garantir la pérennité des performances estimées.
La gestion de l’humidité dans le cadre d’une rénovation énergétique est un sujet complexe.